Trilogie de la conscience - partie 3/3
La pause forcée, imposée par la crise sanitaire causée par les menaces de la Covid-19 permet à notre monde construit de pointer vers la lumière, donc vers la vie, pour nous donner l’occasion d’élargir notre conscience, c’est-à-dire notre connaissance de nous-mêmes, des autres et des liens multiples, complexes et inextricables qui assurent à la Nature son équilibre et sa résilience. Si un simple battement de l’aile d’un papillon pouvait modifier notre environnement comme le prétendait Edward Lorenz en 1972, imaginons ce que peuvent provoquer nos abus environnementaux.

Cette humanité accablée, abattue, atterrée peut se rapprocher de l’harmonie en trouvant les justes proportions entre nos désirs et ce qui est nécessaire à l’équilibre de notre monde. Relevons la tête et, tout comme les artistes, les penseurs et les savants humanistes de toujours, cherchons. Léonard de Vinci avec son « homme de Vitruve » peut être le symbole de cette quête et la synthèse parfaite de l’artiste savant et philosophe. Après tout, n’a-t-il pas tenté l’impossible, la quadrature du cercle! 

FRF 30 avril 2020
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