_________________________________________________________________________

Jouons à la marelle

_________________________________________________________________________
Sautons à cloche-pied
ou à pieds joints
sur le chemin de la création.

Les cases sont fluides, incertaines.
Elles peuvent être îles...
labyrinthes...
entre terre et ciel!

Chaque plongée ou chaque envolée
nous fait découvrir un nouveau monde,
même des mondes nouveaux.

Allons-y!

_________________________________________________________________________
En ce dernier dimanche de février, autour de l’île Sainte-Hélène, on pouvait observer des morceaux de glace qui couraient vers la mer ou vers une symbiose fondante avec le fleuve.

A surgi le souvenir de Paul-Émile Borduas, cet artiste de la modernité québécoise — entre autres — en art plastique.

Ces morceaux de glace m’ont ramené à mon adolescence outaouaise, moment où j’ai découvert le travail de Borduas au Musée des Beaux-Arts du Canada à Ottawa qui s’appelait alors Galerie nationale du Canada. L’entrée était gratuite et j’y passais mes dimanches.

Ces glaçons à la dérive font voir des peintures de Borduas en négatif – il peignait des « pâtés » noirs sur fond blanc. Le présent montage en est un rappel fantaisiste. Les superpositions et inversions de la même image en positif et en négatif ont fait apparaître ces pas japonais, la marelle s’est ramenée à toute jambe.

FRF 4 mars 2021
_________________________________________________________________________

Vous aimerez aussi...

Back to Top