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Ah! Ces courbes!
En amont du pont Neuf
apercevant le pont des Arts
à l’autre bout de la lorgnette
d’une des arches
du plus ancien pont de Paris
se dévoilent une multitude de courbes.
La première courbure se reflétant dans la Seine
invente un œuf
qui nous télescope
vers l’autre extrémité de la voûte
— l'ovoïde se corsète —
où l’arc de cercle de pierre
projette
une mollesse
qui danse,
s’évanouit
dans l’eau.
La voûte...
on tombe sous ses charmes.
Quand on lui lance un « Oh »
d’admiration
elle répond en écho.
Elle donne de la profondeur,
crée la troisième dimension
fait alterner l’œil
entre la vision proche
et celle qui fait voyager
se questionner,
désirer le lointain.
Apparaissent des cornes,
lumineux cors d’harmonie
aux mascarons pistonnés
qui annoncent
à grands cris
la poésie,
les grandes œuvres du Louvre.
Et les corbeilles?
Balcons?
émanant du pont
arrondies-is
courbes ...
elles-eux aussi
— on en perd
son orthographe...
genre!
Comment résister
à ces circonvolutions linguistiques
tout comme à ces incurvées architecturales,
à ces saillies, ces creux architectoniques?
Ça suffit... le prof!
Dansons toutes et tous en rond
Plutôt que de tourner...
... ridicule
le tout!
Çaaaaa sufffit!
Marre
et remarre
les petits canards!
...qui font des ronds
FRF 24 novembre 2023
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