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Centrale hydroélectrique de Drummondville
Canal d’amenée – vue de la façade avant
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Centrale hydroélectrique de Drummondville
Canal de fuite et passe à débris – vue de la façade avant et du côté est
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La centrale hydroélectrique de Drummondville est un complexe de production d'énergie bâti en 1918. L'ensemble comprend une centrale hydroélectrique aménagée directement au-dessus d'un barrage. La centrale est un bâtiment en béton, de plan en " L " et à toit plat. Cet ensemble est construit sur la rivière Saint-François. […]
Témoin de l'histoire de l'électricité au Québec
La centrale hydroélectrique de Drummondville présente un intérêt patrimonial pour sa valeur historique comme témoin de l'histoire de l'électricité au Québec. L'ensemble, qui comprend un barrage et une centrale hydroélectrique, est mis en service en 1918 par la Southern Canada Power Co. Il témoigne de l'importante contribution de cette compagnie au développement d'un réseau de distribution de l'électricité dans le sud du Québec. Dès 1914, la Southern Canada Power Co acquiert la centrale et le réseau municipal d'électricité de Drummondville. En 1917, elle prend le contrôle d'un ensemble de compagnies dont certaines sont établies dans la région depuis la fin du XIXe siècle. En 1920, elle possède ou exploite une douzaine de compagnies actives en Estrie. La création d'un réseau de distribution de l'électricité intégré par la Southern Canada Power Co permet à la région de développer son secteur industriel. La centrale de Drummondville constitue l'une des deux plus grosses centrales construites par la Southern Canada Power Co. Elle témoigne de l'importante contribution de cette compagnie dans l'électrification et le développement économique des municipalités du sud du Québec.
Témoin de l'histoire industrielle de Drummondville
La centrale hydroélectrique de Drummondville présente aussi un intérêt patrimonial pour sa valeur historique comme témoin de l'histoire industrielle de Drummondville. La Southern Canada Power Co. construit ce barrage-centrale sur la rivière Saint-François en 1918. Cette construction est suivie de la centrale Hemmings à quatre kilomètres en amont quelques années plus tard. L'ensemble favorise l'implantation de complexes manufacturiers liés au secteur du textile. Parmi les principaux, on relève la Butterfly Hosiery (1919), la Jenkes Canadian Tire Fabrics (1920), la Dominion Silk Dyeing and Finishing (1923), la Louis Roessel (1924) et la Canadian Celanese (1926). En 1930, ces entreprises emploient quelque 3000 personnes, soit 90 pour cent de la main-d'œuvre industrielle. La centrale hydroélectrique de Drummondville témoigne de l'essor industriel sans précédent que connaît Drummondville après la Première Guerre mondiale grâce à la disponibilité d'une source d'énergie hydroélectrique fiable.
Intérêt patrimonial pour la valeur architecturale de la centrale hydroélectrique
La centrale hydroélectrique de Drummondville présente également un intérêt patrimonial pour sa valeur architecturale. De style rationaliste, le bâtiment est représentatif du second type architectural qui caractérise les centrales hydroélectriques québécoises. Les plus anciennes structures empruntent leur forme et leurs techniques de construction à l'architecture traditionnelle des moulins à eau. Le second type allie l'aspect industriel à un traitement encore classique des façades. Ce type architectural se caractérise également par des ouvertures plus grandes que le système de construction (béton armé ou charpente en acier) permet. La centrale hydroélectrique de Drummondville illustre ce courant architectural par son volume massif en " L ", l'utilisation du béton pour la structure et comme matériau de finition, la disposition régulière des ouvertures insérées dans des panneaux légèrement en retrait et encadrées par des pilastres, et l'entablement qui ceinture le bâtiment.
Source : Répertoire du patrimoine culturel du Québec, Culture et communication Québec
Témoin de l'histoire industrielle de Drummondville
La centrale hydroélectrique de Drummondville présente aussi un intérêt patrimonial pour sa valeur historique comme témoin de l'histoire industrielle de Drummondville. La Southern Canada Power Co. construit ce barrage-centrale sur la rivière Saint-François en 1918. Cette construction est suivie de la centrale Hemmings à quatre kilomètres en amont quelques années plus tard. L'ensemble favorise l'implantation de complexes manufacturiers liés au secteur du textile. Parmi les principaux, on relève la Butterfly Hosiery (1919), la Jenkes Canadian Tire Fabrics (1920), la Dominion Silk Dyeing and Finishing (1923), la Louis Roessel (1924) et la Canadian Celanese (1926). En 1930, ces entreprises emploient quelque 3000 personnes, soit 90 pour cent de la main-d'œuvre industrielle. La centrale hydroélectrique de Drummondville témoigne de l'essor industriel sans précédent que connaît Drummondville après la Première Guerre mondiale grâce à la disponibilité d'une source d'énergie hydroélectrique fiable.
Intérêt patrimonial pour la valeur architecturale de la centrale hydroélectrique
La centrale hydroélectrique de Drummondville présente également un intérêt patrimonial pour sa valeur architecturale. De style rationaliste, le bâtiment est représentatif du second type architectural qui caractérise les centrales hydroélectriques québécoises. Les plus anciennes structures empruntent leur forme et leurs techniques de construction à l'architecture traditionnelle des moulins à eau. Le second type allie l'aspect industriel à un traitement encore classique des façades. Ce type architectural se caractérise également par des ouvertures plus grandes que le système de construction (béton armé ou charpente en acier) permet. La centrale hydroélectrique de Drummondville illustre ce courant architectural par son volume massif en " L ", l'utilisation du béton pour la structure et comme matériau de finition, la disposition régulière des ouvertures insérées dans des panneaux légèrement en retrait et encadrées par des pilastres, et l'entablement qui ceinture le bâtiment.
Source : Répertoire du patrimoine culturel du Québec, Culture et communication Québec
*Ce texte est tiré et adapté du site internet suivant
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4 au 28 septembre 2014
Lieu et cadre: Exposition collective à la galerie AXART de Drummondville.
Deux photos en noir et blanc de la centrale hydroélectrique de Drummondville: Canal d’amenée et Canal de fuite et passe à débris.
NOTE: Voir également l'exposition individuelle Drummondville, son patrimoine industriel présentée à l'occasion du bicentenaire de la fondation de Drummondville en 2015.
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