Invitation au voyage
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Tadoussac, entre la mer et l’eau douce [1]
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Vieilles pentures forgées à la main, en forme de cœur ouvert, instruments d’ouverture sur le monde, coup d’œil sur le passé et pulsion vers l’avenir. 
Quelle soient en fer brut comme celle de la maison Chauvin [2] ou peinte en rouge sur fond vert comme celle de la chapelle dite « des Indiens », elles rappellent à Tadoussac, en particulier, que ce lieu a été le premier poste de traite en Nouvelle-France, point de rencontre, pont culturel entre les Européens et les habitants de cette contrée nordique.
Entre l’eau du fleuve Saint Laurent encore salée ici et l’eau douce qui descend du nord entre les parois du fjord du Saguenay, entre la marée montant de la mer, refoulant les eaux du fleuve au moins jusqu’à Québec et celles du Saguenay jusqu’à Chicoutimi, Tadoussac est le point de jonction, l’incarnation de ce mélange, de ce brassage des eaux, des sangs et des cultures.
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[1] Les mots -  entre la mer et l’eau douce - rappellent le film de Jacques Brault. Étrange comment les sonorités ravivent la mémoire ; le titre de la photo aurait pu être : « Tadoussac, douce et saumâtre », ou « entre l’eau de mer et l’eau douce ». Non, spontanément « entre la mer et l’eau douce » s’est présenté au bout des doigts.
[2] construite en 1600 sur de plans de Champlain.
FRF 20 juillet 2020
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