Une liberté conquise?
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Une liberté conquise?
À l’angle aigu
des rues du Séminaire et de la Montagne
comme un quartier d’orange,
une part de gâteau,
une pointe de tarte
ou un vieux fer plat newyorkais
apparaît cet édifice,
la Lachine Rapids Hydraulic and Land Company.

Triangulaire entre deux rues,
l’édifice l’est aussi en hauteur,
effet visuel de la contreplongée du photographe.
Pyramidal?

Midi cinq à l’horloge devant le Flat Iron.
Moment d’éternité à Griffintown.

Montré du doigt par de pointus balcons voisins,
enchevêtré de fils électriques aériens,
bordé de vagues terrains
en attente d’éruptions gratte-stratosphériques,
ce vestige fin dix-neuvième
se voit agité de vibrations d’ailes,
balayé vers la lumière
soulevé telle une marionnette,
par ces fils qu’il a lui-même tirés,
tissés.

Un espoir de durée.
Une liberté conquise?


FRF 17 août 2021
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Du trottoir, intersection rue du Séminaire et de la Montagne, dans Griffintown, étrange vision : un édifice en pointe rappelle par sa forme le fameux Flat Iron Building de New York.
Et voilà piquée la curiosité, emballée l’imagination.
C’était le siège social de la Lachine Rapids Hydraulic and Land Co. construit en 1896. En 1895, cette compagnie débute la construction de la Centrale de Lachine, mise en service en 1897. Cette centrale hydro-électrique était à l’époque la seconde en importance (11 MW) dans toute l’Amérique du nord après celle de Niagara Falls aux É.-U.
Aujourd’hui, c’est une curiosité architecturale dans ce quartier montréalais en pleine mutation.
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